Chez Babelfont, le geste calligraphique est le point de départ du dessin de nos polices arabes. Nous travaillons dans un va-et-vient constant entre calligraphie (plume, calame, croquis) et typographie (vectorisation, maîtrise du rythme, réglages OpenType) pour transformer des références historiques — naskh, kufi, maghribi, ruqʿa, diwani … —

On confond souvent langue et alphabet. L’histoire montre bien qu’une langue peut changer d’écriture, et qu’une écriture peut servir plusieurs langues. L’alphabet arabe est ainsi utilisé — avec des lettres additionnelles et des diacritiques spécifiques — par un grand nombre de langues à travers le monde.

La typographie arabe est avant tout un système d’écriture cursif, un tracé vivant où les lettres se relient pour former un mot. Contrairement aux alphabets latins, où chaque caractère s’aligne indépendamment, les polices arabes se déploient dans un mouvement continu, suivant le rythme de la phrase.

Associer une typographie arabe à une typographie latine ne consiste pas à chercher un « clone ». Le bon pairing arabe/latin n’imite pas : il orchestre les intentions (forme, rôle, culture, performance) pour servir la marque et la lecture, selon l’ADN, le canal et la hiérarchie éditoriale.

Babelfont accompagne les agences internationales et entreprises dans la création de typographies arabes et de logotypes arabe–latin sur mesure.